Danseur et chorégraphe de Kisangani, Michel Kiyombo vit et travaille aujourd’hui entre le Congo et la Belgique.

Il intègre la formation des Studios Kabako en 2008, sous la direction de  Faustin Linyekula  et suit des ateliers auprès de Papy Ebotani, mais aussi d’artistes invités : Hafiz Dhaou, Ula Sickle, Andréya Ouamba, Boyzie Cekwana, Sylvain Prunenec ou Ntoné Edjabe. Dans le cadre d’un partenariat avec les Studios Kabako, il est accueilli deux mois en 2011 par l’association 1er Temps à Dakar pour suivre les ateliers Aex-Corps sous la direction d’Andréya Ouamba et de Keith Hennessy.

Entre 2014 et 2017, Michel suit le laboratoire itinérant Redefining… homework, sous la direction de Boyzie Cekwana et Faustin Linyekula, entre Kisangani (2014), Durban (2015 & 2016) et Bâle (2017), avec le soutien de Pro Helvetia Johannesburg.

Présenté en 2014 aux Rencontres chorégraphiques de Carthage à Tunis, sa première pièce, le solo Masu Kaino, poursuit ensuite sa route entre les  Rencontres Dense Bamako Danse au Mali, Hellerau à Dresde, la Tanzhaus de Düsseldorf, le festival Connexion Kin à Kinshasa ou en Belgique, Courtrai (festival Next) et plus récemment Ostende.
Interprète, Michel danse dans Toxu, un trio de Momar Ndiaye (Sénégal) et une production Pamoja, montrée en première au festival Duo‐Solo de Saint‐Louis et au festival Bollwerk Belluard en Suisse en 2015. Il travaille aussi avec Christina Towle et Djino Alolo, dans le cadre du trio Debout-se relever (2015), aussi produit par Pamoja, avec Dan Tchekpo Agbetou pour la pièce Der Mantel, Nadia Beugré pour le projet Atem au Staatstheater Darmstadt ou Faustin Linyekula pour Sur les traces de Dinozord (reprise de rôle en 2018) ou My body, My Archive à la Tate Modern en 2020.

Michel travaille actuellement sur sa nouvelle création Matchombe, accueillie en résidence en 2019 à Barcelone par La Sala Melmac et à Kisangani par les Studios Kabako.