ICI
Depuis vingt ans, les Studios Kabako conjuguent un rayonnement international avec un fort ancrage local, fondateur de notre action, à Kinshasa tout d’abord de 2001 à 2006, puis à partir de 2006 à Kisangani.
Longtemps troisième ville du pays, ville universitaire, Kisangani compte plus d’un million d’habitants, installés entre le fleuve Congo et la rivière Tshopo qui fournit l’électricité (aussi rare qu’aléatoire) de toute la ville.
Plantée au milieu du continent, à quelques dizaines de kilomètres de l’Équateur, accessible depuis Kinshasa, la capitale, que par avion ou par bateau, après un voyage souvent hasardeux de plusieurs semaines, Kisangani est donc une ville enclavée, oubliée des programmes de développement et des ONG internationales. C’est aussi, surtout, la ville où a grandi et rêvé Faustin Linyekula.
Fanfares funérailles, Papy Ebotani | 2014
S’installer à Kisangani ou comment inscrire un projet artistique, et bien au-delà un projet de vie, sur un territoire donné ? Comment poursuivre cette logique de décentralisation qui, dans le travail sur scène comme dans le mode de fonctionnement, nous pousse toujours à explorer les périphéries ?
Imaginer des interventions artistiques comme des points d’acupuncture susceptibles de réactiver le tissu urbain, pour reprendre les mots de l’architecte Baerbel Müller.
Pasnas, concert à la Poste | 2009
S’il n’y a pas de théâtre à Kisangani, très vite la ville est devenue une scène. Des concerts et performances d’artistes (Pasnas, Alesh, Shoggy Angoy, Singa Mwambe, Trésor Mawece, Papy Ebotani, Dinozord…) sont organisés dans les différentes communes, notamment à la Tshopo, à Mangobo, à Lubunga et bien sûr dans le centre à Makiso. Les Studios Kabako investissent des places, une ancienne piscine, la gare de Lubunga, les escaliers de la poste centrale…
Concert à Mangobo | 2010 — © Agathe Poupeney
À partir de 2013, les Studios Kabako développent de nombreux programmes et actions sur Lubunga, seule commune située sur la rive sud du fleuve, dénuée de toute infrastructure complètement oubliée des autorités. Ou comment parler à une ville de sa partie la plus fragile ?
Concert à Lubunga | 2010
En 2014, Faustin Linyekula et les Studios Kabako reçoivent le Premier Prix de la Fondation américaine CurryStone. La fondation salue ainsi le travail initié depuis plusieurs années sur Kisangani.
EN SAVOIR PLUS...
Répétitions | 2010 — © Agathe Poupeney
Les Studios Kabako à Makiso
Les Studios Kabako sont aujourd’hui
installés entre deux lieux
Une ancienne maison coloniale à Makiso, en centre-ville, abrite des espaces de répétitions pour la musique, la danse, le théâtre, un studio d’enregistrement, un studio de postproduction cinéma, les espaces administratifs et de stockage technique. Une maison pour créer, chercher, apprendre…
Les Studios Kabako se sont dotés d’un important parc de matériel pour le son, la lumière, le cinéma et ont développé un système d’électricité autonome (photovoltaïque).
EN SAVOIR PLUS...
LES FORMATIONS
Un lieu à Lubunga, avenue Baraka, ouvert aux communautés, centre de quartier, d’expression, de réflexion à Lubunga, couplé avec un centre de traitement d'eau. Lubunga fait par ailleurs l’objet de nombreux programmes de formations, centrés sur les jeunes, autour du son, de l’image ou des questions environnementales et de développement durable.
Depuis vingt ans, les Studios Kabako conjuguent un rayonnement international avec un fort ancrage local, fondateur de notre action, à Kinshasa tout d’abord de 2001 à 2006, puis à partir de 2006 à Kisangani.
Longtemps troisième ville du pays, ville universitaire, Kisangani compte plus d’un million d’habitants, installés entre le fleuve Congo et la rivière Tshopo qui fournit l’électricité (aussi rare qu’aléatoire) de toute la ville.
Plantée au milieu du continent, à quelques dizaines de kilomètres de l’Équateur, accessible depuis Kinshasa, la capitale, que par avion ou par bateau, après un voyage souvent hasardeux de plusieurs semaines, Kisangani est donc une ville enclavée, oubliée des programmes de développement et des ONG internationales. C’est aussi, surtout, la ville où a grandi et rêvé Faustin Linyekula.
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S’installer à Kisangani ou comment inscrire un projet artistique, et bien au-delà un projet de vie, sur un territoire donné ? Comment poursuivre cette logique de décentralisation qui, dans le travail sur scène comme dans le mode
de fonctionnement, nous pousse toujours à explorer les périphéries ?
Imaginer des interventions artistiques comme des points d’acupuncture susceptibles de réactiver le tissu urbain, pour reprendre les mots de l’architecte Baerbel Müller.
Pasnas, concert à la Poste | 2009
À partir de 2013, les Studios Kabako développent de nombreux programmes
et actions sur Lubunga, seule commune située sur la rive sud du fleuve, dénuée
de toute infrastructure complètement oubliée des autorités. Ou comment parler à une ville de sa partie la plus fragile ?
Concert à Lubunga | 2010
S’il n’y a pas de théâtre à Kisangani,
très vite la ville est devenue une scène. Des concerts et performances d’artistes (Pasnas, Alesh, Shoggy Angoy, Singa Mwambe, Trésor Mawece, Papy Ebotani, Dinozord…) sont organisés dans les différentes communes, notamment à la Tshopo, à Mangobo, à Lubunga et bien sûr dans le centre à Makiso. Les Studios Kabako investissent des places, une ancienne piscine, la gare de Lubunga,
les escaliers de la poste centrale…
Concert à Mangobo | 2010 — © Agathe Poupeney
En 2014, Faustin Linyekula et les Studios Kabako reçoivent le Premier Prix de la Fondation américaine CurryStone. La fondation salue ainsi le travail initié depuis plusieurs années sur Kisangani.
EN SAVOIR PLUS...
Répétitions | 2010 — © Agathe Poupeney
Les Studios Kabako
sont aujourd’hui
installés entre deux lieux
Un lieu à Lubunga, avenue Baraka, ouvert aux communautés, centre de quartier, d’expression, de réflexion à Lubunga, couplé avec un centre de traitement d'eau. Lubunga fait par ailleurs l’objet de nombreux programmes de formations, centrés sur les jeunes, autour du son, de l’image ou des questions environnementales et de développement durable.
Une ancienne maison coloniale à Makiso, en centre-ville, abrite des espaces de répétitions pour la musique, la danse, le théâtre, un studio d’enregistrement, un studio de postproduction cinéma, les espaces administratifs et de stockage technique. Une maison pour créer, chercher, apprendre…
Les Studios Kabako se sont dotés d’un important parc de matériel pour le son,
la lumière, le cinéma et ont développé
un système d’électricité autonome (photovoltaïque).
