top of page
EN /
FR
Studios Kabako

HISTOIRE(S) DU THÉÂTRE II

Faustin Linyekula

2019

« Mes premières images de théâtre… Une représentation du Ballet du Zaïre à la OZRT, la seule chaîne nationale, sur un petit écran capricieux, en noir et blanc…

Le début des années 80, peut-être…

Mais avant.


1974

Ma naissance

Rumble in the Jungle, Mohammed Ali contre George Foreman.

BB King, Miriam Makeba, James Brown, Franco Luambo Makiadi sur scène devant des dizaines de milliers de personnes. Le temps de quelques nuits, le monde a les yeux fixés sur Kinshasa la belle…


1974

Mobutu Sese Seko crée le Ballet du Zaïre.

Après la Guinée de Sékou Touré et le Sénégal de Senghor, le Zaïre du Mobutu part en quête de son identité, trouver cette nation zaïroise qui se nicherait dans les corps, les sons et les mouvements aux quatre coins du pays.


Au lendemain des Indépendances, on emprunte pourtant les codes occidentaux, le ballet, la représentation frontale, le théâtre à l’italienne, pour montrer au monde ce que l’on pense être culture précoloniale, essentielle, immuable, unique, pourtant le plus souvent synthèse fantaisiste des multiples traditions ethniques de ces nations en devenir…

Ce qui aurait pu être un formidable laboratoire, interroger le corps de la nation à travers les musiques, les danses et les histoires de ses différents peuples, devint vite outil de propagande et source de féroces rivalités. Rivalités internes au sein du ballet pour mettre en avant la danse ou la musique de son ethnie. Rivalités politiques, à l’extérieur, dans les congrès et les meetings panafricains, à qui aurait la plus belle danseuse… »


Avec trois artistes qui portent depuis 1974 la mémoire du Ballet du Zaïre devenu Ballet national, avec Papy Maurice Mbwiti, compagnon de longue date, Faustin Linyekula part à la recherche de cette nation zaïroise, jetant dans la bataille un corps étranger, blanc, belge, celui d’Oscar car que serait-il advenu si comme au Kenya, Lumumba et les pères de l’indépendance du Congo avaient en 1960 proposé à certains colons de devenir congolais ?


Cette série s’inscrit dans une série initiée par Milo Rau et dont il a présenté la première partie, La Reprise, en mai 2018 au Kunstenfestivaldsearts.

LES DATES


> 28 & 29 mai 2020

Culturgest, Lisbonne

CHARGÉE DE DIFFUSION

> Virginie Dupray

création suivante

création précédente

« Mes premières images de théâtre… Une représentation du Ballet du Zaïre à la OZRT, la seule chaîne nationale, sur un petit écran capricieux, en noir et blanc…

Le début des années 80, peut-être…

Mais avant.


1974

Ma naissance

Rumble in the Jungle, Mohammed Ali contre George Foreman.

BB King, Miriam Makeba, James Brown, Franco Luambo Makiadi sur scène devant des dizaines de milliers de personnes. Le temps de quelques nuits, le monde a les yeux fixés sur Kinshasa la belle…


1974

Mobutu Sese Seko crée le Ballet du Zaïre.

Après la Guinée de Sékou Touré et le Sénégal de Senghor, le Zaïre du Mobutu part en quête de son identité, trouver cette nation zaïroise qui se nicherait dans les corps, les sons et les mouvements aux quatre coins du pays.


Au lendemain des Indépendances, on emprunte pourtant les codes occidentaux, le ballet, la représentation frontale, le théâtre à l’italienne, pour montrer au monde ce que l’on pense être culture précoloniale, essentielle, immuable, unique, pourtant le plus souvent synthèse fantaisiste des multiples traditions ethniques de ces nations en devenir…

Ce qui aurait pu être un formidable laboratoire, interroger le corps de la nation à travers les musiques, les danses et les histoires de ses différents peuples, devint vite outil de propagande et source de féroces rivalités. Rivalités internes au sein du ballet pour mettre en avant la danse ou la musique de son ethnie. Rivalités politiques, à l’extérieur, dans les congrès et les meetings panafricains, à qui aurait la plus belle danseuse… »


Avec trois artistes qui portent depuis 1974 la mémoire du Ballet du Zaïre devenu Ballet national, avec Papy Maurice Mbwiti, compagnon de longue date, Faustin Linyekula part à la recherche de cette nation zaïroise, jetant dans la bataille un corps étranger, blanc, belge, celui d’Oscar car que serait-il advenu si comme au Kenya, Lumumba et les pères de l’indépendance du Congo avaient en 1960 proposé à certains colons de devenir congolais ?


Cette série s’inscrit dans une série initiée par Milo Rau et dont il a présenté la première partie, La Reprise, en mai 2018 au Kunstenfestivaldsearts.

CHARGÉE DE DIFFUSION

> Virginie Dupray

LES DATES


> 28 & 29 mai 2020

Culturgest, Lisbonne

bottom of page