Reconnu au Congo comme l’un des meilleurs guitaristes solistes de sa génération, Flamme Kapaya vit et travaille entre Paris et Kinshasa.

Élevé dans une tradition familiale musicale, son grand-père, chef coutumier dans la région du Bandudu, était aussi excellent musicien, il  commence, adolescent, à chanter au sein de groupes folkloriques avant de rejoindre en 1997 le groupe de ndombolo mythique au Congo, Maison mère, qui accompagne le chanteur Werrason où il restera dix ans.
En 2007, il rencontre Faustin Linyekula qu’il accompagnera dans plusieurs créations : Le Festival des mensonges en 2007-2008, More more more… future  en 2009, pièce avec laquelle il tourne largement en Europe, en Amérique du Nord (Montréal, Minneapolis, Los Angeles, San Francisco, New York, Albuquerque, Chicago) et en Afrique (Kinshasa, Le Cap, Johannesburg, Durban) et qui  lui a vaut en 2012 le Bessie Award pour la meilleure composition musicale, Pour en finir avec Bérénice en 2010 ou Statue of Loss en 2014.
En 2012, il propose sous la direction artistique de Faustin Linyekula et avec la chanteuse sud-africaine Hlengiwe Lushaba trois performances uniques au Moma à New York, What is Black Music Anyway / Self-Portraits.

Avec Banningsville (2011), son premier album solo enregistré et produit par les Studios Kabako, Flamme s’est produit à New York, en Belgique (Bruxelles, Anvers, Louvain La Neuve…), au Congo (Kinshasa, Kisangani, Goma) et en région parisienne dans le cadre du festival Africolor en 2012.
Flamme a aussi collaboré avec notamment le réalisateur Djo Munga sur la bande-son du film Viva Riva !, Fabrizio Cassol et le groupe Aka Moon (2011, 2012) ou Cyril Attef (2014).