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Studios Kabako

TSHOTA

Didier Ediho

2020

Le Tshota, c’est le feu sacré dans la culture Tetela. Un feu guérisseur, un feu pour révéler mais aussi capable de punir et de tuer.


« À la mort soudaine de mon petit frère Andeka il y a deux ans, mes parents ont organisé une cérémonie Tshota car ils pensaient, comme souvent aujourd’hui au Congo, que j’étais responsable de sa disparition, que je l’avais sacrifié pour relancer ma carrière.

Dans une société en plein naufrage, la sorcellerie même dans des mégapoles comme Kinshasa est devenue la première source d’explication à tout ce que l’on ne comprend pas ou n’accepte pas.

La cérémonie a débuté, le feu était représenté par un seau d’eau. Nous avons formé un cercle, puis, à tour de rôle, chacun s’est lavé les mains dans le seau en disant : “si c’est moi l’auteur de cette mort, que je meurs aussi”. Chacun convaincu de son innocence, chacun persuadé que j’étais le coupable, chacun attendant ma propre mort… »


Didier Ediho livre ici un solo très personnel, une danse du pardon, une danse pour faire le deuil mais aussi célébrer la vie...

LES DATES


> Aucune date à venir

QUI ?


> Didier Ediho

DIRECTION ARTISTIQUE ET INTERPRÉTATION

CHARGÉ DE DIFFUSION

> Isaac Yenga

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Le Tshota, c’est le feu sacré dans la culture Tetela. Un feu guérisseur, un feu pour révéler mais aussi capable de punir et de tuer.


« À la mort soudaine de mon petit frère Andeka il y a deux ans, mes parents ont organisé une cérémonie Tshota car ils pensaient, comme souvent aujourd’hui au Congo, que j’étais responsable de sa disparition, que je l’avais sacrifié pour relancer ma carrière.

Dans une société en plein naufrage, la sorcellerie même dans des mégapoles comme Kinshasa est devenue la première source d’explication à tout ce que l’on ne comprend pas ou n’accepte pas.

La cérémonie a débuté, le feu était représenté par un seau d’eau. Nous avons formé un cercle, puis, à tour de rôle, chacun s’est lavé les mains dans le seau en disant : “si c’est moi l’auteur de cette mort, que je meurs aussi”. Chacun convaincu de son innocence, chacun persuadé que j’étais le coupable, chacun attendant ma propre mort… »


Didier Ediho livre ici un solo très personnel, une danse du pardon, une danse pour faire le deuil mais aussi célébrer la vie...

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