Découvert (inventé ?) au quinzième siècle par un explorateur portugais, le Congo n’a eu de cesse de se construire à travers le regard de l’Occident. Pendant des décennies, les seules archives, témoignages, images ont été celles du colonisateur, du vainqueur. Notre regard sur nous-mêmes s’est façonné à travers le leur.
Plus de cinquante ans après l’Indépendance, nous voici au milieu des ruines, héritées de nos pères, des ruines qui n’en finissent plus de tomber. Pour reconstruire dans ce pays où toute légitimité vient encore de l’extérieur, nous avons besoin plus que jamais de nous réinventer, de nous repenser autrement : trouver nos propres solutions, construire notre propre regard.
Raconter nos histoires sur écran et les partager avec le plus grand nombre au Congo devient par ailleurs possible avec des technologies de plus en plus accessibles et légères.
Depuis presque trois ans, Faustin Linyekula a écrit avec une équipe de jeunes, en grande majorité de Lubunga, ces Lubunga Files, à travers ateliers, stages et la réalisation d’une série de courts et moyens métrages, croisant ainsi toujours acquisition et application des connaissances et processus créatifs.
L’ensemble du programme a été accompagné pour le volet production par une groupe de jeunes stagiaires, des jeunes femmes de Lubunga en majorité, sous la direction de Virginie Dupray.
TRANSMISSION & CRÉATION À LUBUNGA
Découvert (inventé ?) au quinzième siècle par un explorateur portugais, le Congo n’a eu de cesse de se construire à travers le regard de l’Occident. Pendant des décennies, les seules archives, témoignages, images ont été celles du colonisateur, du vainqueur. Notre regard sur nous-mêmes s’est façonné à travers le leur.
Plus de cinquante ans après l’Indépendance, nous voici au milieu des ruines, héritées de nos pères, des ruines qui n’en finissent plus de tomber. Pour reconstruire dans ce pays où toute légitimité vient encore de l’extérieur, nous avons besoin plus que jamais de nous réinventer, de nous repenser autrement : trouver nos propres solutions, construire notre propre regard.
Raconter nos histoires sur écran et les partager avec le plus grand nombre au Congo devient par ailleurs possible avec des technologies de plus en plus accessibles et légères.
Depuis presque trois ans, Faustin Linyekula a écrit avec une équipe de jeunes, en grande majorité de Lubunga, ces Lubunga Files, à travers ateliers, stages et la réalisation d’une série de courts et moyens métrages, croisant ainsi toujours acquisition et application des connaissances et processus créatifs.
L’ensemble du programme a été accompagné pour le volet production par une groupe de jeunes stagiaires, des jeunes femmes de Lubunga en majorité, sous la direction de Virginie Dupray.
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EN IMAGES
L'ÉQUIPE
Direction artistique | Faustin Linyekula
Assisté de | Franck Moka
Intervenants | Miguel Munha, Dorine Mokha, Virginie Dupray, Yafali Elongo, Isaac Yenga
Avec Chimène Baofa, Antoine Mawazo, Dherwa Kasunzu, Dorcas Mulamba, Sylvain Monzoy, Samuel Abotipay, Benjamin Bukasa (groupe son / image)
Avec Jonathan Adnan, Sandra Kayumba, Gloria Kolongo, Rebecca Nakoto, Ibrahim Elongo (groupe gestion / production)
Production | Virginie Dupray, assistée d’Isaac Yenga et de Jonathan Adnan
Dans le cadre du 2017 Soros Arts Fellowship (2018-2019), avec le soutien du Goethe-Institut / Hilfsfond (2020)
2018
—
ateliers et
premiers tournages
Secondé par Franck Moka, Faustin Linyekula commence par mettre en place un programme d’initiation au son et à l’image et d’exploration des différents outils de captation et d’enregistrement, ainsi que des principes et techniques du montage. Faisant le pari de la polyvalence, nous avons offert à chacun la possibilité d’explorer les différents domaines de compétence, de l’écriture et la préparation à la réalisation et la postproduction. Les connaissances acquises ont été appliquées à la réalisation de courts métrages sur des thématiques choisies.
Entre avril et août 2018, 4 projets ont ainsi été tournés et montés. Les courts métrages se sont axés autour de deux thématiques.
La première, Où sommes-nous ?, aborde la question du regard. Quel regard porte-t-on sur ce qui nous entoure ? Que filme-t-on autour de nous ? Que choisit-on de montrer ou pas et pourquoi ? Réalisé en avril 2018, le premier film de la série, avenue Baraka n°40 suit la préparation et le déroulement d’une projection sur la parcelle des Studios Kabako à Lubunga.
La deuxième thématique s’attache aux héros du quotidien. Comment trouver nos héros, nos références, nos exemples dans les personnes qui nous entourent, quels sont les héros de Lubunga, ceux qui nous inspirent et nous montrent le chemin… Le premier travail de cette série, Papa Amboko dresse ainsi le portrait d’une figure du quartier, mécanicien, chauffeur, propriétaire de camions, connu pour son assiduité au travail et sa droiture.
En juillet-août 2018, le groupe a travaillé autour de deux axes :
La documentation d’un processus de création, autour de la résidence de création de Not Another Diva…
La réalisation d’un court métrage de fiction, À demain ?, sur un scénario de Franck Moka, traitant là encore de la question des modèles et des contextes.
Découpage et adaptation du scénario initialement écrit en français mais tourné en swahili, casting des personnages, repérages des lieux de tournage, tournage en extérieur et de nuit, gestion des imprévus et des curieux… autant de défis à relever pour cette toute jeune équipe !
En décembre 2018, en pleine campagne pour un triple rendez-vous électoral (présidentiel et parlementaires au niveau national et régional), une équipe a suivi sur deux semaines Shoggy Angoy, jeune rappeur engagé de Kisangani. Bien connu du public local, Shoggy est allé avec son nouveau titre à la rencontre des habitants de Kisangani dans les six communes de la ville. Zanga Angele (« sois prudent ») exhorte avec humour les gens à bien réfléchir avant de voter et à ne pas se laisser distraire par les cadeaux et promesses de campagne.
2019
—
Perfectionnement et tournage du premier moyen métrage
Outre des temps de formation sur le montage et la postproduction, janvier-février ont été consacrés à l’exploration du scénario : la construction des personnages et notamment du/des héros, l’écriture du dialogue, déjà orienté autour du l’histoire du Numéro 48, ce tolékiste (taxi vélo) de Kisangani porté en 2011 à la députation nationale par la population de Kisangani et qui a inspiré le projet de Faustin Linyekula, secondé par Franck Moka et Dorine Mokha pour le travail sur l’écriture.
Les stagiaires ont ensuite été invités à proposer un scénario parmi lesquels un ou deux projet(s) serai(en)t sélectionné(s) pour être réalisé(s). 4 stagiaires ont répondu présent. Et un projet, celui d’Antoine Mawazo, Pour ma famille, a été sélectionné.
Mars a été consacré au travail de pré-production de Pour ma famille : affinage du scénario, repérage, casting, établissement du budget par l’équipe de production, achat des accessoires nécessaires, plannings… Le tournage initialement prévu à Lubunga fin mars a dû être repoussé un mois plus tard suite à des affrontements entre les militaires et la population. Se sont parallèlement tenues des séances plus techniques d’apprentissage de nouveaux outils récemment acquis (prise de vue aérienne avec un drone, acquisition et traitement des images en format RAW…).
En juillet-août 2019, nous a rejoint dans l’aventure le réalisateur portugais Miguel Munha, rencontré à Lisbonne en 2016. Cette période extrêmement intense aura permis de mettre à l’épreuve de la réalité tout ce qui avait été appris et construit depuis avril 2018 autour du tournage de Numéro 48 (toujours en post-production).
Les 10 premiers jours auront été consacrés à la pré-production : finalisation du scénario et écriture de onze scènes-clés, identification des personnages principaux et secondaires, casting, repérages, établissement d’un budget et du planning, organisation des équipes artistiques et techniques, construction de certains décors, accessoires et supports techniques.
Du 10 au 19 août 2019 s’est déroulé le tournage proprement dit. Plus de trente acteurs, professionnels mais surtout amateurs, et plus d’une cinquantaine de figurants ont été impliqués. L’impact local sur la commune de Lubunga, entre les lieux de tournage investis et les personnes impliquées devant et derrière la caméra, a été très important, renforçant encore la présence des Studios Kabako sur ce territoire.
Septembre-octobre 2019 ont été consacrés à la postproduction (étalonnage, sous-titrage en français et anglais) des courts métrages À demain ? et Papa Amboko qui sont désormais en ligne et au montage de Numéro 48, toujours en montage.
2020
—
ateliers et mises en pratique individualisées
2020 aura permis à la fois la mise en pratique individuelle des compétences et expériences acquises en 2018-2020 et la tenue d’ateliers et temps de travail collectifs, notamment entre septembre et décembre 2020.
En janvier, juin et septembre-décembre, Antoine Mawazo a ainsi assuré la documentation du programme Dessine-moi une forêt !.
Derhwa Kasunzu a tourné en juin-juillet un court métrage Korona Boyoma, accompagné par Chimène Baofa et Antoine Mawazo, une production Studios Kabako.
Dorcas Mulamba et Chimène Baofa sont intervenues en juillet-août sur la postproduction de Home Sweet Home de Franck Moka.
En septembre, l’ensemble du groupe a été impliqué sur le montage de Lettres du continent, sous la direction de Faustin Linyekula.
LES DIFFÉRENTES ÉTAPES
Au terme de ces trois ans, les Studios Kabako disposent donc d’un groupe solide de 4 à 5 jeunes professionnels du son et de l’image, polyvalents, commençant pour certains à développer leurs propres projets, et de jeunes capables d’encadrer et de coordonner des productions.
Plus autonomes, plus mûrs, tous ont acquis de nouvelles connaissances techniques, des réflexes professionnels, de la résistance au travail. Ils ont pu découvrir les exigences, l’effort, la concentration et la rigueur indispensables à une pratique professionnelle et forment un groupe très soudé. Plus important encore, leur regard sur eux-mêmes a changé, ils savent qu’ils disposent aujourd’hui de connaissances et d’une expérience uniques dans la ville.
LES RÉSULTATS
Au terme de ces trois ans, les Studios Kabako disposent donc d’un groupe solide de 4 à 5 jeunes professionnels du son et de l’image, polyvalents, commençant pour certains à développer leurs propres projets, et de jeunes capables d’encadrer et de coordonner des productions.
Plus autonomes, plus mûrs, tous ont acquis de nouvelles connaissances techniques, des réflexes professionnels, de la résistance au travail. Ils ont pu découvrir les exigences, l’effort, la concentration et la rigueur indispensables à une pratique professionnelle et forment un groupe très soudé. Plus important encore, leur regard sur eux-mêmes a changé, ils savent qu’ils disposent aujourd’hui de connaissances et d’une expérience uniques dans la ville.
LES RÉSULTATS
2018
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ateliers et
premiers tournages
Secondé par Franck Moka, Faustin Linyekula commence par mettre en place un programme d’initiation au son et à l’image et d’exploration des différents outils de captation et d’enregistrement, ainsi que des principes et techniques du montage. Faisant le pari de la polyvalence, nous avons offert à chacun la possibilité d’explorer les différents domaines de compétence, de l’écriture et la préparation à la réalisation et la postproduction. Les connaissances acquises ont été appliquées à la réalisation de courts métrages sur des thématiques choisies.
Entre avril et août 2018, 4 projets ont ainsi été tournés et montés. Les courts métrages se sont axés autour de deux thématiques.
La première, Où sommes-nous ?, aborde la question du regard. Quel regard porte-t-on sur ce qui nous entoure ? Que filme-t-on autour de nous ? Que choisit-on de montrer ou pas et pourquoi ? Réalisé en avril 2018, le premier film de la série, avenue Baraka n°40 suit la préparation et le déroulement d’une projection sur la parcelle des Studios Kabako à Lubunga.
La deuxième thématique s’attache aux héros du quotidien. Comment trouver nos héros, nos références, nos exemples dans les personnes qui nous entourent, quels sont les héros de Lubunga, ceux qui nous inspirent et nous montrent le chemin… Le premier travail de cette série, Papa Amboko dresse ainsi le portrait d’une figure du quartier, mécanicien, chauffeur, propriétaire de camions, connu pour son assiduité au travail et sa droiture.
En juillet-août 2018, le groupe a travaillé autour de deux axes :
La documentation d’un processus de création, autour de la résidence de création de Not Another Diva…
La réalisation d’un court métrage de fiction, À demain ?, sur un scénario de Franck Moka, traitant là encore de la question des modèles et des contextes.
Découpage et adaptation du scénario initialement écrit en français mais tourné en swahili, casting des personnages, repérages des lieux de tournage, tournage en extérieur et de nuit, gestion des imprévus et des curieux… autant de défis à relever pour cette toute jeune équipe !
En décembre 2018, en pleine campagne pour un triple rendez-vous électoral (présidentiel et parlementaires au niveau national et régional), une équipe a suivi sur deux semaines Shoggy Angoy, jeune rappeur engagé de Kisangani. Bien connu du public local, Shoggy est allé avec son nouveau titre à la rencontre des habitants de Kisangani dans les six communes de la ville. Zanga Angele (« sois prudent ») exhorte avec humour les gens à bien réfléchir avant de voter et à ne pas se laisser distraire par les cadeaux et promesses de campagne.
2019
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Perfectionnement et tournage du premier moyen métrage
Secondé par Franck Moka, Faustin Linyekula commence par mettre en place un programme d’initiation au son et à l’image et d’exploration des différents outils de captation et d’enregistrement, ainsi que des principes et techniques du montage. Faisant le pari de la polyvalence, nous avons offert à chacun la possibilité d’explorer les différents domaines de compétence, de l’écriture et la préparation à la réalisation et la postproduction. Les connaissances acquises ont été appliquées à la réalisation de courts métrages sur des thématiques choisies.
Entre avril et août 2018, 4 projets ont ainsi été tournés et montés. Les courts métrages se sont axés autour de deux thématiques.
La première, Où sommes-nous ?, aborde la question du regard. Quel regard porte-t-on sur ce qui nous entoure ? Que filme-t-on autour de nous ? Que choisit-on de montrer ou pas et pourquoi ? Réalisé en avril 2018, le premier film de la série, avenue Baraka n°40 suit la préparation et le déroulement d’une projection sur la parcelle des Studios Kabako à Lubunga.
La deuxième thématique s’attache aux héros du quotidien. Comment trouver nos héros, nos références, nos exemples dans les personnes qui nous entourent, quels sont les héros de Lubunga, ceux qui nous inspirent et nous montrent le chemin… Le premier travail de cette série, Papa Amboko dresse ainsi le portrait d’une figure du quartier, mécanicien, chauffeur, propriétaire de camions, connu pour son assiduité au travail et sa droiture.
En juillet-août 2018, le groupe a travaillé autour de deux axes :
La documentation d’un processus de création, autour de la résidence de création de Not Another Diva…
La réalisation d’un court métrage de fiction, À demain ?, sur un scénario de Franck Moka, traitant là encore de la question des modèles et des contextes.
Découpage et adaptation du scénario initialement écrit en français mais tourné en swahili, casting des personnages, repérages des lieux de tournage, tournage en extérieur et de nuit, gestion des imprévus et des curieux… autant de défis à relever pour cette toute jeune équipe !
En décembre 2018, en pleine campagne pour un triple rendez-vous électoral (présidentiel et parlementaires au niveau national et régional), une équipe a suivi sur deux semaines Shoggy Angoy, jeune rappeur engagé de Kisangani. Bien connu du public local, Shoggy est allé avec son nouveau titre à la rencontre des habitants de Kisangani dans les six communes de la ville. Zanga Angele (« sois prudent ») exhorte avec humour les gens à bien réfléchir avant de voter et à ne pas se laisser distraire par les cadeaux et promesses de campagne.
2020
—
ateliers et mises en pratique individualisées
Secondé par Franck Moka, Faustin Linyekula commence par mettre en place un programme d’initiation au son et à l’image et d’exploration des différents outils de captation et d’enregistrement, ainsi que des principes et techniques du montage. Faisant le pari de la polyvalence, nous avons offert à chacun la possibilité d’explorer les différents domaines de compétence, de l’écriture et la préparation à la réalisation et la postproduction. Les connaissances acquises ont été appliquées à la réalisation de courts métrages sur des thématiques choisies.
Entre avril et août 2018, 4 projets ont ainsi été tournés et montés. Les courts métrages se sont axés autour de deux thématiques.
La première, Où sommes-nous ?, aborde la question du regard. Quel regard porte-t-on sur ce qui nous entoure ? Que filme-t-on autour de nous ? Que choisit-on de montrer ou pas et pourquoi ? Réalisé en avril 2018, le premier film de la série, avenue Baraka n°40 suit la préparation et le déroulement d’une projection sur la parcelle des Studios Kabako à Lubunga.
La deuxième thématique s’attache aux héros du quotidien. Comment trouver nos héros, nos références, nos exemples dans les personnes qui nous entourent, quels sont les héros de Lubunga, ceux qui nous inspirent et nous montrent le chemin… Le premier travail de cette série, Papa Amboko dresse ainsi le portrait d’une figure du quartier, mécanicien, chauffeur, propriétaire de camions, connu pour son assiduité au travail et sa droiture.
En juillet-août 2018, le groupe a travaillé autour de deux axes :
La documentation d’un processus de création, autour de la résidence de création de Not Another Diva…
La réalisation d’un court métrage de fiction, À demain ?, sur un scénario de Franck Moka, traitant là encore de la question des modèles et des contextes.
Découpage et adaptation du scénario initialement écrit en français mais tourné en swahili, casting des personnages, repérages des lieux de tournage, tournage en extérieur et de nuit, gestion des imprévus et des curieux… autant de défis à relever pour cette toute jeune équipe !
En décembre 2018, en pleine campagne pour un triple rendez-vous électoral (présidentiel et parlementaires au niveau national et régional), une équipe a suivi sur deux semaines Shoggy Angoy, jeune rappeur engagé de Kisangani. Bien connu du public local, Shoggy est allé avec son nouveau titre à la rencontre des habitants de Kisangani dans les six communes de la ville. Zanga Angele (« sois prudent ») exhorte avec humour les gens à bien réfléchir avant de voter et à ne pas se laisser distraire par les cadeaux et promesses de campagne.
LES RÉSULTATS
L'ÉQUIPE
Direction artistique | Faustin Linyekula
Assisté de | Franck Moka
Intervenants | Miguel Munha, Dorine Mokha, Virginie Dupray, Yafali Elongo, Isaac Yenga
Avec Chimène Baofa, Antoine Mawazo, Dherwa Kasunzu, Dorcas Mulamba, Sylvain Monzoy, Samuel Abotipay, Benjamin Bukasa (groupe son / image)
Avec Jonathan Adnan, Sandra Kayumba, Gloria Kolongo, Rebecca Nakoto, Ibrahim Elongo (groupe gestion / production)
Production | Virginie Dupray, assistée d’Isaac Yenga et de Jonathan Adnan
Dans le cadre du 2017 Soros Arts Fellowship (2018-2019), avec le soutien du Goethe-Institut / Hilfsfond (2020)
