Kin-Addis,
chantiers chorégraphiques
LABORATOIRE ITINÉRANT
KISANGANI — ADDIS ABEBA — PARIS
2004 — 2005
Après avoir travaillé et formé des danseurs en Éthiopie pendant plus de deux ans, Sylvain Prunenec souhaitait collaborer avec un chorégraphe d’origine africaine. À l’instigation de Virginie Dupray, il rencontre Faustin à Paris en novembre 2002 à l’occasion de la présentation de Triptyque sans titre. De cette rencontre se dessine un autoportrait un peu particulier : Si c’est un nègre / autoportrait, solo interprété par Sylvain, chorégraphié par Faustin, dans le cadre du Festival d’Avignon 2003. Sylvain et Faustin travaillent ainsi ensemble à Kinshasa, puis à Paris. De ce dialogue naît l’idée d’un échange entre deux Sud bien différents et souvent isolés : Kinshasa au cœur de l’Afrique centrale et Addis, la fleur d’Éthiopie.
Kin-Addis se veut donc un temps de rencontre et de recherche entre deux compagnies africaines aux réalités culturelles et sociales bien différentes : temps de recherche autour des territoires, celui de la ville, celui de l’histoire et de ses ruines, celui de la construction des identités individuelles, à l’ombre des mythes collectifs, à la rencontre d’autres artistes. Territoires visuels, mais aussi sonores grâce à l’intervention d’un musicien-plasticien sonore français, Manuel Coursin.
Halle de la Gombe /
Centre culturel français de Kinshasa
—
1er-15 août
2004
Entre la Halle de la Gombe, centre culturel français, mi-fabrique, mi-friche au cœur de Kinshasa et les espaces extérieurs, les équipes apprennent à se connaître entre des ateliers autour du corps et de l’espace dirigés par Sylvain Prunenec ou Faustin Linyekula et un travail d’improvisation, dans les différents espaces de la Halle et notamment les jardins. Les artistes partent aussi dans la ville, à la chasse aux sons, tumultes, rumeurs de Kinshasa, mis en forme dans un second temps par Manuel Coursin.
Djodjo emmène Manuel, Gebremeskel et Mekbul à la Fikin, foire internationale de Kinshasa, village éphémère de paillotes et stands de contreplaqué, très populaire à Kinshasa. Papy et David emmènent Manuel et Gebremeskel le lendemain au Grand marché en plein cœur de la ville.
Le 13 août, une performance publique dans les jardins de la Halle devant une soixantaine clôture la résidence.
Alliance Ethio-française
Addis Abeba
—
27 juin-12 juillet
2005
Les recherches se poursuivent autour des territoires urbains, ceux d’Addis cette fois-ci… en résonance avec les images et les sons de Kinshasa… Le travail se déroule à la fois dans le studio de la compagnie Adugna et la salle d’exposition de l’Alliance Ethio-française qui accueille le 8 juillet une performance publique devant une centaine de personnes.
Trois ateliers ont également été donnés par Faustin et Sylvain à l’ensemble des 16 danseurs de la compagnie Adugna.
Paris et
région parisienne
—
27 septembre-22 octobre
2005
Cette dernière étape a permis de poursuivre le travail en studio, tout en lui donnant une plus grande visibilité publique à travers une performance d’une heure environ permettant aux différentes matières et improvisations travaillées d’entrer librement en jeu. Avec toujours une grande place apportée aux matières sonores : prises de parole des danseurs grâce aux micros répartis sur le plateau et interventions de Manuel Coursin en direct sur l’environnement sonore… Plusieurs rendez-vous ont été pris dans des théâtres de Paris et de Seine-Saint-Denis :
29 septembre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, dans le cadre de J’en rêve, Paris.
7-8 octobre, Forum, Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, dans le cadre de Temps danse d’automne
15 octobre, Centre culturel Aragon, Tremblay-en-France 20 et 21 octobre, Atelier du Plateau, Paris
Direction artistique | Faustin Linyekula, Sylvain Prunenec
Avec Addisu Demissie, Mekbul Jemal, Gebremeskel Shewarega / Cie Adugna, Papy Ebotani, Djodjo Kazadi, David Kazembe et Faustin Linyekula / Studios Kabako, Sylvain Prunenec / Association du 48
Environnement sonore | Manuel Coursin
Administration / Production | Virginie Dupray (Studios Kabako), Isabelle Ellul (association du 48 / lelabo)
Coordination | Jean-Louis Mwandika (Studios Kabako), Raïssa Kim (lelabo)
Coproduction | Halle de la Gombe – Centre culturel français de Kinshasa, Alliance Ethio‑française d’Addis Abeba
Direction artistique | Faustin Linyekula, Sylvain Prunenec
Avec Addisu Demissie, Mekbul Jemal, Gebremeskel Shewarega / Cie Adugna, Papy Ebotani, Djodjo Kazadi, David Kazembe et Faustin Linyekula / Studios Kabako, Sylvain Prunenec / Association du 48
Environnement sonore | Manuel Coursin
Administration / Production | Virginie Dupray (Studios Kabako), Isabelle Ellul (association du 48 / lelabo)
Coordination | Jean-Louis Mwandika (Studios Kabako), Raïssa Kim (lelabo)
Coproduction | Halle de la Gombe – Centre culturel français de Kinshasa, Alliance Ethio‑française d’Addis Abeba
Halle de la Gombe /
Centre culturel français de Kinshasa
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1er-15 août
2004
Entre la Halle de la Gombe, centre culturel français, mi-fabrique, mi-friche au cœur de Kinshasa et les espaces extérieurs, les équipes apprennent à se connaître entre des ateliers autour du corps et de l’espace dirigés par Sylvain Prunenec ou Faustin Linyekula et un travail d’improvisation, dans les différents espaces de la Halle et notamment les jardins. Les artistes partent aussi dans la ville, à la chasse aux sons, tumultes, rumeurs de Kinshasa, mis en forme dans un second temps par Manuel Coursin.
Djodjo emmène Manuel, Gebremeskel et Mekbul à la Fikin, foire internationale de Kinshasa, village éphémère de paillotes et stands de contreplaqué, très populaire à Kinshasa. Papy et David emmènent Manuel et Gebremeskel le lendemain au Grand marché en plein cœur de la ville.
Le 13 août, une performance publique dans les jardins de la Halle devant une soixantaine clôture la résidence.
Alliance Ethio-française
Addis Abeba
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27 juin-12 juillet
2005
Les recherches se poursuivent autour des territoires urbains, ceux d’Addis cette fois-ci… en résonance avec les images et les sons de Kinshasa… Le travail se déroule à la fois dans le studio de la compagnie Adugna et la salle d’exposition de l’Alliance Ethio-française qui accueille le 8 juillet une performance publique devant une centaine de personnes.
Trois ateliers ont également été donnés par Faustin et Sylvain à l’ensemble des 16 danseurs de la compagnie Adugna.
Paris et
région parisienne
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27 septembre-22 octobre
2005
Cette dernière étape a permis de poursuivre le travail en studio, tout en lui donnant une plus grande visibilité publique à travers une performance d’une heure environ permettant aux différentes matières et improvisations travaillées d’entrer librement en jeu. Avec toujours une grande place apportée aux matières sonores : prises de parole des danseurs grâce aux micros répartis sur le plateau et interventions de Manuel Coursin en direct sur l’environnement sonore… Plusieurs rendez-vous ont été pris dans des théâtres de Paris et de Seine-Saint-Denis :
29 septembre, Fondation Cartier pour l’art contemporain, dans le cadre de J’en rêve, Paris.
7-8 octobre, Forum, Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, dans le cadre de Temps danse d’automne
15 octobre, Centre culturel Aragon, Tremblay-en-France 20 et 21 octobre, Atelier du Plateau, Paris
